L’une des obsessions de l’architecte Antoni Gaudí a toujours été de retourner à ses origines pour trouver l’inspiration qu’il recherchait pour ses œuvres.

Les montagnes de Prades et de Montsant lui offrent les formes de la roche calcaire érodée au cours des millénaires. Ni les surfaces ne sont fines, ni les structures rectilignes. La façade de La Pedrera est comme les falaises de ces lieux où la nature a modelé la merveille.

Érosion de l’eau. Un courant d’eau, lorsqu’il atteint un dénivelé, se précipite et lave les parties les plus faibles de la pierre. Une goutte tombant pendant des millénaires au même endroit perce la dureté de la dalle et façonne des formes incroyables.

Les ouvertures de ventilation peuvent s’inspirer des petits trous que Gaudí observe dans les grès rouges des Montagnes de Prades et du Baix Camp.

Une marge, une cabane, un four en pierre sèche : l’assemblage précis des pierres qui forment une construction sans aucun matériau cohésif. L’anarchie de leur placement renforce la beauté de l’ensemble.

Une surface sphérique empêche la pluie d’éclabousser. Gaudí avait vu comment un paysan fabriquait une botte de foin et le couronner de boue.